COMMENT DEVENIR ÉGYPTOLOGUE

ARCHÉOLOGIEÉ EGYPTIENNE
• PEUT-ON FOUILLER EN ÉGYPTE ?
Les missions étrangères travaillant en Egypte n’ont en aucune façon recours à des
ouvriers de fouille bénévoles. Ce travail est assuré sur place par des égyptiens.
Ces missions sont autorisées et supervisées par le service des antiquités
de l’Egypte. Elles réunissent des égyptologues professionnels rattachés au CNRS,
à l’Université, parfois à de grands musées et des spécialistes : architectes,
topographes, géomètres, photographes, céramologues, restaurateurs ...
Seuls quelques étudiants en cours de thèse peuvent à l’occasion et en fonction
d’opportunités avoir la chance, rare, de participer à une mission.


• COMMENT DEVENIR ÉGYPTOLOGUE

Pour entreprendre une formation en égyptologie il est nécessaire d’être titulaire
du baccalauréat afin de pouvoir commencer les études supérieures dans
les domaines de l’histoire de l’art et de l’archéologie ou bien de l’histoire
ancienne.
Les études supérieures spécialisées peuvent être entreprises à l’Université.
L’égyptologie est enseignée dans les universités de Paris-Sorbonne (Paris IV),
de Lille, Lyon, Montpellier et Strasbourg. Pour travailler dans le domaine de
l’égyptologie, il est conseillé de suivre un cursus complet juqu’à la thèse (compter
entre 8 et 10 ans). Il faut savoir que durant les trois premières années (licence)
l’égyptologie n’est qu’une composante d’un cursus plus vaste, on ne se spécialise
véritablement qu’à partir du Master avec en particulier la rédaction d’un mémoire.
On peut également se former à l’École du Louvre (Paris) qui assure un premier
cycle d’études sur trois ans, un 2e cycle en un an (enseignement et diplôme
de muséologie) et un 3e cycle sur trois ans (mémoire). L’étudiant aborde
une spécialisation en égyptologie dès la première année d’étude, parallèlement
aux enseignements de tronc commun.
On peut aussi suivre des cours à l’École Pratique des Hautes Études, à l’Institut
catholique et au Collège de France. Les enseignements qui s’y trouvent professés
ne débouchent toutefois pas toujours sur l’obtention de diplômes.







Les postes en rapport avec l’égyptologie sont très peu nombreux et sont
uniquement accessibles par voie de concours. De nombreuses publications
fondamentales voient le jour en allemand et en anglais, il est donc souhaitable
de maîtriser ces langues ou à tout le moins l’une d’entre elles. La connaissance
de la langue égyptienne et des systèmes d’écriture qui l’ont véhiculée durant
l’antiquité (pendant 3 500 ans) est indispensable. La maîtrise de l’égyptien
classique demande une formation d’au moins trois ou quatre ans pour les seuls
hiéroglyphes. Il existe aussi une écriture cursive. Ces deux formes d’écriture
ont connu une longue évolution et si l’on dénombre environ 700 signes d’écritures
aux époques classiques, ils sont 5000 à la fin de l’antiquité.
A l’issue des longues études nécessaires pour acquérir cette formation, il faudra
encore passer un concours. Les professionnels de l’égyptologie sont tous
fonctionnaires et sont systématiquement recrutés selon ce mode.


• MAIS AUSSI...


On peut vivre l’égyptologie comme une passion sans forcément chercher à la
professer. De nombreuses institutions culturelles, associations, instituts,
fondations offrent la possibilité de participer à des activités qui y sont liées ;
mais aussi beaucoup d’autres associations en régions proposent à leurs adhérents
de suivre des conférences, des visites de musées conservant des collections
d’égyptologie en France ou à l’étranger et parfois des voyages en Égypte.
Institut Khéops
(cours, conférences, voyages)
16 r Albert Bayet 75013 Paris
Téléphone : 01 44 24 87 90
Télécopie: 01 44 24 88 04
Site internet : http :www.egypt.edu
Société française d’Égyptologie
Cabinet d’égyptologie,
Collège de France,
place Marcelin-Berthelot,
75231 Paris cedex 05
Téléphone : 01 40 46 94 31
Internet : http://www.thotweb.com/portail/associations/SFE.htm